Petites histoire du temps qui passe, colportées de métairie en métairie, vous avez nourri plus d'un cœur d'enfant ! Aux soirs de veillées, les bonne grand-mères et bons grand-père rapportaient une cargaison de rêves et on ne sait d'où ! Je me rappelle aussi de ce bon archange Saint-Michel dont Jacques le grand-père, en 1895 me contait l'arrivée. Jeune écolier à Saint Michel Mont Mercure, j'entrais peut-être dans ma neuvième année. Depuis quelques jours, tous les yeux d'enfants guettaient de la cour de l'école, le remue- ménage au pied de l'église. Puis vint le moment tous figèrent leur regard sur l'énorme tête de Saint-Michel qui s'envolait vers les cieux. Et ce fut le tour des ailes qui empruntèrent le même chemin dans l'ascension. Mais l'une d'elles resta bloquée à mi-hauteur du clocher, crochetée dans la pierre. Elle restait là, se balançant sous l'effet du zéphyr. Affolés, les ouvriers ne pouvaient plus la libérer. Cependant, l'un d'eux, le père de l'abbé Rousseau prit l'initiative de se faire attacher, priant Saint-Michel de lui donner des ailes et sauta dans le vide la tête la première. Quelques instants plus tard, notre bonhomme remonta perché sur son aile. Ah ! Je me souviens aussi des grandes promenades du dimanche après-midi, chaque fois grandissait toujours un peu plus un des géants de ce bocage, non loin de la demeure de "Prignon". Chaque fois, le pont de Barbin, nous apparaissait plus élancé, plus fort et s'y mêlant nos rêves d'enfants, accrochés à la vieille locomotive. Et parfois, les rêves d'enfants se brisent, mais d'autres histoires viendront…. On raconte déjà qu'au pays du Puy du Fou, les soirs d'été une immense fête de couleurs, de musiciens, de beauté, de spiritualité ensorcelle chaque fois un peu plus les cœurs venus des quatre coins du monde. Ce sera pour notre grande lignée des enfants du pays du Puy du Fou, nourritures prometteuses, riches en souvenirs intérieurs et promesses pour d'autres grandes aventures. Jacques Maupillier (Garde)