Profitez d'un repas convivial accompagné par des chanteurs entonnant les plus célèbres airs du XVIIIème siècle ! Au cœur de «Chasseloup», le village XVIIIème, et à deux pas du «Grand Carillon», les aubergistes vous invitent dans ce restaurant accueillant et chaleureux ! Installez-vous autour de grandes tablées et partagez votre repas avec d’autres visiteurs dans une ambiance festive. Dégustez des plats généreux aux saveurs locales : terrine de rillauds, salade du Cocher, Brigandin Vendéen et brioche façon pain perdu accompagnée de pommes caramélisées. Vous assisterez à un véritable spectacle vivant grâce à aux chanteurs interprétant des refrains d’un autre temps ! Mais l’histoire du relais de Poste c’est aussi : Le système de chevaux et relais apparaît en Chine sous la dynastie des Han (IIe siècle av. au IIe siècle ap. J.-C.). Ce système est repris par Auguste en 27 ap. J.-C. pour son Cursus publicus. C'est sous la période romaine que fut organisé le premier service officiel des messagers, les "cursus publicus". Il disparaîtra avec l'effondrement de l'Empire romain d'Occident. Au Moyen Age, la poste impériale romaine centralisée disparaît pour laisser place à une multitude de petites liaisons non reliées entre elles. Les ordres religieux, les villes et les seigneurs ont leurs propre service de messagers, appelés aussi des "Chevaucheurs". Après la guerre de Cent Ans, le royaume de France doit se réorganiser, en particulier dans le domaine des transports. C'est ainsi qu'en 1464 – par l'édit de Luxies de Louis XI – sont créés des "Relais de Poste". Ils sont dirigés par des tenants-poste, ancêtres des maîtres de poste. Petit à petit, les relais de poste se transforment en écuries, permettant la poursuite de l'acheminement du courrier avec des chevaux frais, en auberges pour la restauration du personnel des Postes et des voyageurs, et en gîtes pour leur hébergement. Les relais de "Poste à chevaux" sont des établissements, équipés d'une écurie, d'un atelier de maréchal-ferrant et d'une auberge où l'on boit le "coup de l'étrier". Ils sont installés le long des itinéraires et qui mettent à disposition des chevaux pour parcourir la distance jusqu'au prochain relais. Une poste c'est aussi une unité de distance équivalent environ 9 kilomètres et qui doit être parcourue, par règlement, en une heure maximum. Au 16ème siècle, le conducteur des chevaux était un employé des postes, c'était le postillon. Il avait priorité sur les chemins comme aujourd'hui les pompiers ou l'ambulance. Arrivé au village, il annonçait sa présence en soufflant dans un cor. Voilà pourquoi, cet instrument est devenu l'insigne de la poste.