Le ferrage des animaux de trait apparait aux Xème et XIème siècles.
Autrefois, le travail (tramail) était fixe et destiné surtout aux bœufs.
Avec
un
animal
docile,
le
ferrage
s'effectue
librement
et
deux
méthodes sont possibles :
La
ferrure
à
l'anglaise
:
le
maréchal-ferrant,
tout
seul,
tient
le
pied
entre
ses
genoux
et
ajuste
le
fer
avec
ses
bras
(méthode
physiquement très éprouvante mais facile à mettre en œuvre).
La
ferrure
à
la
française
:
un
aide
tient
le
pied
du
cheval
tandis
que
le
maréchal-ferrant ne réalise que l'ajustage et la pose du fer.
Pour
les
plus
récalcitrants,
l'utilisation
d'un
travail
était
nécessaire
pour
l'immobilisation
les
chevaux,
des
ânes
ou
les
bœufs
au
moment
de les ferrer.
Cet
outil
est
surtout
utilisé
pour
les
chevaux
de
trait,
dont
les
pieds
sont trop lourds à soulever par un homme.
Sans
constituer
réellement
un
outil,
le
travail,
aussi
appelé
"travail
à
ferrer",
est
un
bâti
dans
lequel
le
cheval
est
immobilisé
à
l'aide
de
sangles.
Le
travail
présenté
au
Puy
du
Fou
est
le
témoignage
et
le
reflet
de
l'ingéniosité des hommes.