Ce mot est attesté en 1539.
Il
vient
du
latin
duellum,
archaïsme
pour
bellum
"guerre",
rattaché
par
erreur
à
duo et se rapporte à un combat entre deux adversaires armés.
Au début du XVIIe siècle, le duel est en France un véritable fléau.
Entre
1588
et
1608,
près
de
dix
mille
gentilshommes
sont
tués
pour
des
questions d'honneur.
Les régles du duel sont :
L'offensé
choisit
deux
témoins
et
les
envoie
à
son
offenseur
qui
les
met
en
rapport avec deux de ses amis (témoins).
Les quatre témoins établissent s'il y a matière à duel ou à arrangement.
S'ils
estiment
que
la
réparation
par
les
armes
s'impose,
ils
fixent
les
conditions
du combat.
L'offensé a le choix des armes (épée ou pistolet, rarement le sabre).
Les armes fournies par les témoins sont tirées au sort entre les adversaires.
Le
duel
à
l'épée
est
au
"premier
sang"
si
l'offense
est
légère
et
à
"mort"
si
les
témoins estiment que l'insulte le justifie.
Sur
le
terrain,
les
témoins
attribuent
leur
place
aux
adversaires
en
veillant
à
de
l'égalité des chances.
(duel au pistolet : 30 pas entre les adversaires).
Le
combat
ne
commence
que
sur
leur
ordre
et
cesse
soit
avec
la
mort
de
l'un
des
adversaires ou lorsque les témoins estiment que la réparation est suffisante.