Lors
de
la
Cinéscénie,
on
peut
remarquer
la
présence
du
chapelet
sur
Jacques
Maupillier,
Vendéens
au
combat
et
au
moment
de
la
mort
de
Charles de Bonchamps.
Il
est
le
symbole
de
l’attachement
des
Vendéens
à
la
foi
catholique
pendant
la révolution française.
Mais que représente-t-il ?
Dès
les
premiers
temps
de
l'Eglise,
Marie
est
unie
à
son
Fils
Jésus
dans
l'amour des chrétiens et la prière des fidèles.
L'origine
de
la
prière
du
Rosaire
est
très
ancienne
et
remonte
à
plusieurs
siècles.
La
récitation
du
chapelet
est
une
prière
d'oraison
adressée
à
Marie,
mère
de
Jésus.
On
ne
connaît
pas
l'origine
du
chapelet
catholique
dans
l'Église,
mais
son
usage
existait déjà au XII ème siècle.
A
l’époque,
les
fidèles
utilisaient
des
fils
(cordelettes)
avec
des
nœuds,
ou
des
colliers
de
grains,
appelés
patenôtres
(servant
à
compter
le
nombre
de
Notre
Père ou Pater Noster), origine de nos actuels chapelets.
Son
nom
est
un
dérivé
de
chapeau
(anciennement
chapel)
qui
désignait
une
coiffe, une guirlande, une couronne de fleurs offerte aux nobles personnages.
Le fidèle, en priant le chapelet, offre à Marie l’hommage qui lui est dû.
Au
Moyen
Age,
chaque
maison
possédait
une
statue
de
la
Vierge
Marie
et
il
était
de
tradition
de
la
coiffer,
(lors
de
réceptions
solennelles
et
les
processions), de couronnes de roses, chaque rose symbolisant une prière.
A la prière du soir, il était de coutume de réciter une prière sur chaque fleur (le chapel de la Vierge devint un véritable objet de piété).
Les
chrétiens
et
les
religieux
qui
ne
savaient
ni
lire
ni
écrire
et
qui
ne
pouvaient
pas
chanter
les
psaumes
comme
les
moines,
ont
eu
l'idée
de
remplacer
les
150
psaumes
(de
l’hébreu,
signifiant
"louanges")
de
la
Bible
par 150 "Je vous salue Marie", créant ainsi une sorte de "psautier marial".
C’est
au
15ème
siècle,
pour
faciliter
la
mémorisation
du
comptage,
que
l’on
regroupe les Ave en quinze dizaines, toutes introduites par un Pater.
On réduit ainsi le nombre de clausules qui passe de 150 à 15.
Le Rosaire est né.
A
travers
le
monde
il
existe
plusieurs
types
de
chapelet
et
depuis
l’antiquité,
le chapelet est utilisé partout dans le monde comme procédé mnémonique.
C'est un moyen de prière utilisé dans différentes religions.
Le chapelet catholique
Le tchotki, chapelet utilisé par les orthodoxes et les Catholiques orientaux.
Le lestovka, chapelet utilisé par les orthodoxes vieux-croyants.
Le sabha ou "misbaha", chapelet musulman.
Le tesbih (tespi) chapelet musulman turc 'tespi'.
Le mâlâ, chapelet utilisé dans le bouddhisme et l'hindouisme, appelé également "nenju juzu" ou "yu-dsu" en Extrême-Orient.
Le sikhisme utilise également une forme de mâlâ.
Les fabricants de chapelet sont des "Patenotriers".
Mais
le
plus
surprenant,
c’est
que
pendant
des
siècles,
le
chapelet
était
aussi
utilisé en cuisine.
Le
secret
de
la
cuisine
médiévale
réside
dans
la
sécurité
alimentaire
et
la
fraîcheur
des
aliments
et
aussi
dans
la
succession
des
cuissons
(mets
ébouillantés
puis
grillés,
fris
ou
rôtis),
la
multiplicité
des
ingrédients
et
la
préparation
de
sauces
toujours
légères,
aux
saveurs
multiples.
Pour
les
temps
de cuisson, à défaut de sablier, on utilise un chapelet.
La durée est ainsi calculée en temps de prière !