Avec la Corse, la Vendée est le département qui a donné le plus lourd tribu au conflit.
Sur les 70 000 soldats partis sur le front, 21 000 n'en sont pas revenus.
Que reste-t-il de ces héros ?
Rien.
Ceux qui sont revenus, figés dans l'horreur, parlaient peu.
Il ne reste que des souvenirs de familles, des lettres.
Ceux qui sont morts dans les tranchées étaient les arrière-petits-fils des insurgés de 1793 tombés
dans les chemins creux.
Une statue, inspirée de La Pietà de Michel-Ange, représentant une femme portant un soldat
mort, a été dévoilée pendant ce temps de recueillement.
Ainsi qu'une stèle comportant les 144 noms des aïeux des Puyfolais disparus lors de la Grande
Guerre.
Le Puy du Fou s'est donné pour mission de faire vivre l'Histoire de France.
Ces deux symboles sont installés près de la gare du Bourg 1900, dans le Grand parc.
La Pietà de Michel-Ange (1475-1564) est une œuvre majeure de la Renaissance italienne.
Statue en marbre réalisée par Michel Ange à l’âge de 24 ans.
Sa
réalisation
prit
moins
d’une
année
entre
1498
et
1499
et
a
été
sculptée
dans
un
seul
morceau
de
marbre blanc et bleu provenant des célèbres grottes de Carrare, en Toscane.
Commandée
par
le
cardinal
français
Jean
Bilhères
de
Lagraulas
(1434-1499),
ambassadeur
de
France à Rome, l'œuvre était destinée au sanctuaire des Rois de France.
Œuvre
d’une
grande
virtuosité,
d’une
beauté
à
la
fois
païenne
et
religieuse
caractéristique
des
œuvres
de
Michel
Ange,
représentant
le
corps
de
Jésus
après
sa
mort
sur
la
croix
dans
les
bras
de
la
Vierge.
Ce
thème
biblique
de
la
"Vierge
douloureuse"
(Mater
dolorosa
ou
Pietà),
tenant
sur
ses
genoux
le
corps du Christ est très répandu dans l’iconographie chrétienne.
Pendant
ses
200
premières
années
d’existence,
la
Pietà
avait
pour
demeure
la
chapelle
Sainte-
Pétronille,
un
mausolée
situé
près
de
Saint-Pierre,
choisi
par
le
cardinal
de
Bilhères
comme
lieu
de
repos final.
En 1699, elle a été déplacée à son emplacement actuel, à l’intérieur de la basilique Saint-Pierre.