Lors
de
la
visite
du
château
du
Puy
du
Fou,
nous
sommes
invités
dans
la
crypte.
L'étymologie du mot crypte du latin "crypta", du grec "crypte" signifie caché.
Les
premières
cryptes
ou
grottes
sont
taillées
dans
le
roc
ou
maçonnées
sous
le sol, pour cacher aux yeux des profanes les tombeaux des martyrs.
Plus tard, on éleva des chapelles et de vastes églises.
C'est
à
partir
de
l'époque
carolingienne
(de
752
à
987
après
J.-C.)
que
le
nombre
d'églises
pourvues
de
cryptes
placées
sous
le
chœur,
renfermant
les
corps saints recueillis par la dévotion des fidèles, augmente.
Mais
c'est
pendant
la
période
romane
(Xème-
fin
du
XIIème
siècle)
que
le
nombre de crypte se multiplie.
Les cryptes ne sont pas toujours enfouies.
De
nombreuses
cryptes
ne
sont
que
semi-enterrées
et
reçoivent
un
éclairage
extérieur.
Exceptionnellement, elle peut ouvrir directement à l'extérieur.
Vers
la
fin
du
XIIe
siècle,
les
corps
saints
jusque-là
renfermés
dans
les
cryptes furent placés dans des reliquaires et exposés dans l'église supérieure.
Au
début
de
la
période
gothique
(fin
XIIe-1230
environ
–
au
XIVème
siècles),
la
crypte,
si
fort
en
usage
à
l'époque
précédente,
disparut
presque
entièrement.
Dans
certain
édifices,
c'est
une
partie
souterraine
abritant
souvent
un
dépôt
précieux.
Depuis
le
moyen-âge,
généralement
chaque
château
possède
sa
chapelle
et
sa crypte.