Dans la Cité médiévale, à proximité de la maladrerie, on découvre une croix hosannière. Le mot "hosannière" viendrait de "hosanne", buis sacré qui était déposé sur les croix (rituel aujourd'hui oublié). Il pourrait venir aussi de l'exclamation "hosanna" (hymne qui se chante le dimanche des rameaux (Dominica Hosanna)). "Hosanna filio David ; benedictus qui venit in nomine Domini. Rex Israel ; Hosanna in excelsis" A l'origine, elle se trouvait au milieu d'un cimetière veillant sur leur troupeau de tombes qui entourait traditionnellement l'église. Elle est constituée d'un soubassement en pierre sur lequel est une colonne surmontée d'une croix (ne dépassant pas la largeur de la colonne). Elle comporte un servant de messe tenant un pupitre afin de supporter le livre des chants (Hosanna), une Vierge de Piété et le reste d'une croix de Malte ou croix de saint Jean (symbole des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem). Construites entre le Xe et le XVe siècle, les croix hosannières (propre à la Vendée et au Poitou-Charentes) sont des monuments funéraires qui surmontaient souvent une fosse commune ou un ossuaire. Éléments remarquables du patrimoine local, ces croix méritent un regard attentif et vénérable.