L'actuel château, construit dans le de la Renaissance italienne est à François II du Puy du Fou (1496-1548). La construction demeura inachevée et le château fut vendu en 1659. Situé à la porte de la Vendée, le château du Puy du Fou a été construit en associant deux matériaux inattendus la brique et le granit. Il a succédé à un autre édifice qui lui fait face dans le bois au-delà de l'étang où ont été pratiquées des fouilles archéologiques. Malmené par les siècles, il fut incendié par les colonnes infernales en 1794. Inscrit au Monument historique en 1974, le château actuel a été acquis par le Département de la Vendée en 1977 et y créa un écomusée qui sera ouvert de 1983 jusqu'en 2006. Depuis lors, ce dernier poursuit sa restauration. De l'époque de la Renaissance, le monument a conservé, outre une admirable galerie à l'italienne, des éléments architecturaux remarquables comme les péris copiés sur les modèles de Fontainebleau, les escaliers voûtés à caissons et la salle dite des Gardes. Le château a abrité le siège de l'Ecomusée de la Vendée, créé en 1978 à l'initiative du Conseil Général. Sur plus de 1000 m², une exposition permanente avait été installée évoquant l'histoire du Département des origines à nos jours. Cette présentation "Traces de la guerre de Vendée dans la mémoire collective" intégrait les moyens muséographiques les plus modernes permet de découvrir, sans l'aide d'un guide, les principales étapes chronologiques jalonnant la formation et révolution de la Vendée. Depuis 1985, un "Centre d'Etude et de Documentation" sur la "Révolution dans l'Ouest" permet aux chercheurs de consulter les ouvrages et l'iconographie spécialisés. L'Ecomusée n'était donc pas un musée comme les autres. Georges-Henri RIVIERE, l'éminent muséologue français, avait largement inspiré la création de celui de la Vendée et avait résumé cette nouvelle forme de mise en valeur du patrimoine ainsi : "L'Ecomusée est une institution culturelle assurant d'une manière permanente, sur un territoire donné, avec la participation de la population, les fonctions de recherche, conservation, présentation, mise en valeur d'un ensemble de biens naturels et culturels, représentatifs d'un milieu et des modes de vie qui s'y succèdent ". L'originalité de la démarche vendéenne tient à l'étendue du territoire concerné, à la gestion de l'ensemble "chef-lieu et antennes" par un service départemental et surtout à l'exceptionnelle mobilisation des habitants. En 2006, ses collections ont rejoint l'Historial de la Vendée, équipement muséographique réalisé aux "Lucs-sur-Boulogne" par le conseil général.