L'équipement
du
légionnaire
était
composé
d'une
gourde
et
d'un
sac
en
cuir,
d'une
pioche
et
d'une
hache, de ses armes, de son armure ou de sa cote de maille, d'un bouclier, etc.
Durant
l'Antiquité,
l'armée
romaine
est
hiérarchisée,
c'est-à-dire
qu'elle
dispose
d'une
échelle
de
grades (sous-officiers, officiers subalternes et officiers supérieurs, généraux).
Sous-officiers et officiers subalternes ont commencé comme simples légionnaires.
Chaque centurie de l'armée romaine a des sous-officiers.
Généralement,
ils
sont
chargés
des
services,
comme
l'instruction
des
recrues,
le
ravitaillement,
les
soins
aux
soldats,
la
technique
du
siège
des
villes
et
de
l'emploi
du
matériel
de
guerre.
L'enseigne
de
la centurie est confiée à un sous-officier porte-enseigne.
Le
sous-officier
du
grade
le
plus
élevé
est
l'Optione,
il
y
en
un
par
centurie.
(optionne,
port-
enseignes, instructeurs, préposés aux subsistances, architectes, médecins).
Une partie des officiers supérieurs et les officiers généraux sont élus par le peuple.
L'armée romaine était composée de plusieurs légions.
Celles-ci
étaient
dirigées
par
l'Empereur
qui
en
était
le
général
en
chef
et
qui
avait
donc
sous
ses
ordres toutes les forces militaires.
Selon les périodes, une légion comportait entre 4000 à 6000 hommes.
Chaque
légion
était
commandée
par
des
officiers
supérieurs
:
les
tribuns
militaires,
et
les
officiers
subalternes et les centurions qui commandaient les centuries.
Chaque légion était composée de 10 cohortes divisées elles-mêmes en 3 manipules.
Le manipule était formé de 2 centuries.
Comme
deux
centuries
sont
groupées
en
manipule,
le
centurion
de
la
première
centurie
commande
le
manipule
en
entier,
alors
que
son
collègue,
le
centurion
de
la
deuxième
centurie,
ne
commande
sa
centurie qu'en second et éventuellement remplace le premier centurion défaillant.
Il
y
avait
aussi
2
types
de
soldats:
les
immunes,
soldats
de
1ère
e
exempts
de
corvée
et
les
"munifices", soldats de 2ème e astreints à la corvée.
Le légionnaire qui s'est distingué au combat accède à la première e, ce qui le dispense des corvées.
Le légionnaire ne peut espérer dépasser le grade de centurion.
Il portait 35 kg de bagages.
La
cavalerie
était
à
l'origine
composée
de
riches
prétoriens
qui
formaient
une
sorte
d'aristocratie.
Les
Romains
n'étaient
pas
de
bons
cavaliers
et
leur
cavalerie
fut
donc
surtout
composée
d'alliés
engagés dans l'armée souvent après une défaite.
Au
1er
siècle
av.
J.-C.,
elle
est
supprimée
et
remplacée
par
des
cavaliers
mercenaires
étrangers
(Numides, Ibères, Gaulois, Parthes...).
La
cavalerie
était
organisée
en
2
régiments
(alae
:
ailes)
de
500
hommes
commandés
par
des
préfets.
Les
régiments
étaient
divisés
en
turmes
de
30
à
40
hommes
commandées
chacune
par
un
décurion
(chef de groupe)..
Le char était attelé de 2 ou 4 chevaux.
Il servit durant les combats mais surtout lors des courses et des parades triomphales.
Le
général
vainqueur
défilait
dans
Rome
à
la
tête
de
ses
troupes
avec
sur
la
tête
une
couronne
de
lauriers ou couronne triomphale.
La dolabre était à la fois un pic et une hache.
Elle servait aux travaux de construction des camps militaires et plus rarement comme arme.
Le lituus était une trompe d'airain ou de laiton de 1 m à 1,60 m surtout utilisée par la cavalerie.
Le vexillium était une enseigne représentant l'ensemble des légions.
Il était surmonté de l'emblème de Rome : l'Aigle Impérial.
Chaque légion avait néanmoins sa propre enseigne.
Ces différentes enseignes contribuaient souvent à guider les soldats vers la victoire.
Elles eurent une signification symbolique, militaire et religieuse.
La gourde faisait partie du paquetage du légionnaire.
Le
poignard
(pugio)
était
une
arme
à
double
tranchant.
4
anneaux
permettaient
de
fixer
le
fourreau
du côté gauche de la ceinture.
Le
glaive
(gladius)
était
une
arme
à
double
tranchant
utilisée
surtout
par
l'infanterie
tandis
que
l'épée (spatha), plus longue, était utilisée par la cavalerie.
La
lance
(hasta)
était
formée
de
3
parties
:
la
tête
en
bronze
ou
en
fer,
le
bois
en
frêne
et
une
pointe
de métal au bout qui servait à la fixer dans le sol.
La
lance
(pilum)
était
un
lourd
javelot
de
2
mètres
50
qui
était
utilisé
par
les
fantassins
pour
le
combat à distance.
Il servait aussi à transpercer les boucliers ennemis.
Pour
ne
pas
que
l'arme
soit
retournée,
les
forgerons
refroidissait
brusquement
la
pointe
de
la
lance
dans l'eau et laissait refroidir le reste à l'air libre.
De ce fait il y avait un point faible.
Et lorsque la lance avait été utilisée, la pointe se pliait la rendant inutilisable pour un second jet.
Sous
la
République,
les
légions
étaient
constituées
de
soldats
citoyens,
qui
quittaient
leurs
activités
ordinaires pour défendre la cité et leurs biens propres.
Le choix des citoyens devant constituer les légions était confié aux dieux, par tirage au sort.
Chacune des es devait fournir assez d'hommes pour constituer une centurie.
Les
riches
avaient
plus
de
biens
à
défendre
que
les
pauvres,
et
donc
il
était
normal
qu'ils
les
défendent eux-mêmes.
De plus, les soldats citoyens payaient eux-mêmes leur équipement.
Les riches étaient donc mieux équipés que les pauvres.
Les conditions de vie étaient difficiles.
Les soldats se déplaçaient à pied avec tout leur équipement.
À
la
fin
du
2ème
siècle
av.
J.-C.,
les
campagnes
militaires
étant
plus
longues
et
plus
lointaines,
les
consuls levaient des troupes parmi les paysans pauvres et leur versaient une solde.
Ce fut la fin de l'armée des soldats citoyens.
La
tunique
(subarmalis)
était
une
sorte
de
justaucorps
à
la
manière
d'une
jupe
matelassée
faite
de
laine
que
les
militaires
romains
portaient
sous
l'armure
à
bandelettes
de
métal
parfois
coupante
pour protéger leur peau et leur vêtement.
Elle s'arrêtait à mi-cuisse tenait aussi le légionnaire au chaud.
L'armure
(lorica
segmentata)
était
formée
de
bandelettes
de
métal
maintenues
entre
elles
par
des
courroies.
D'autres
types
d'armures
existaient
aussi
composées
de
petites
plaquettes
de
formes
diverses
(lorica
squamata)(sorte d'écailles).
Ils utilisaient aussi la cotte de mailles (lorica hamada).
Le bouclier (scutum) était en bois de forme semi-cylindrique. et mesurait 1,20 m.
Au
centre,
le
umbo,
pièce
métallique
ronde
qui
contenait
la
poignée
et
protégeant
la
main
et
pouvait
servir à repousser l'ennemi brutalement..
Le
casque
de
légionnaire
était
directement
inspiré
des
couvre-chefs
gaulois
de
la
fin
de
l'indépendance.
Le casque (galeum) pour le casque de cuir et cassis pour le casque de métal étaient très équipés.
Ils disposaient d'oreillettes de chaque côté de la mâchoire.
Une palette disposée à l'arrière du casque servait à protéger la nuque.
Le casque de centurion : Le cimier était horizontal.
Le casque d'officier : Le cimier allait du front à la nuque.
Le
casque
de
cavalier
:
Bombe
gravée
imitant
une
chevelure
humaine,
au
couvre-nuque
réduit,
sans
protection frontale, avec garde-joues protégeant les oreilles.
Le
ceinturon/Cingulum
de
légionnaire
:
Courroie
en
cuir
qui
se
portait
par
dessus
l'armure
et
maintenait les lanières en cuir du tablier.
Des attaches étaient prévues pour fixer à droite le fourreau du glaive, et à gauche celui du poignard.
Le ceinturon de centurion était orné de plaques décoratives.
Le ceinturon d'officier était richement décoré afin de montrer son statut.
Les motifs étaient réalisés en laiton.
Le tablier / Balteus était constitué d'un ensemble de sangles de cuir décorées de plaquettes de métal.
Il
protégeait
le
bas-ventre
et
le
bruit
que
faisaient
les
plaquettes
en
s'entrechoquant
avait
pour
mission d'effrayer les ennemis.
Les
jambières
:
Durant
toute
l'Antiquité,
les
combattants
ont
cherché
à
protéger
les
parties
vitales
de
leur corps, notamment les jambes, très exposées sous le bouclier.
Jambières simples, portées par les soldats.
Elles convenaient aussi bien à des militaires qu'à certains types de gladiateurs.
Jambières décorées, portées par tous les officiers, jusqu'aux centurions.
Si
les
jambières
ont
disparu
au
1er
siècle
de
notre
ère,
elles
réapparurent
progressivement
aux
2ème
et 3ème siècles.
Ces objets de défense se fixaient par des sangles fermées sur le mollet.
La galigae était une sandale de cuir portée par les légionnaires composée d'une semelle cloutée.
Elles étaient résistantes pour les longues marches.