Le
règne
de
François
1er
est
marqué
par
de
nombreuses
guerres
avec
Charles
Quint,
alternant avec des périodes de paix.
François 1er a entretenu un temps l'espoir de devenir empereur.
Mais
c'est
finalement
Charles,
roi
d'Espagne,
qui
est
élu
en
juin
1519,
sous
le
nom
de
"Charles Quint".
Il
règne
sur
de
nombreux
territoires
comme
les
Pays-Bas
mais
aussi
la
Franche-
Comté,
l'Autriche
et
Naples
et
rêve
de
reconstituer
l'héritage
bourguignon
de
son
arrière-grand-père Charles le Téméraire (1433-1477).
Inquiètes
de
cette
nouvelle
puissance,
la
France
et
l'Angleterre
cherchent
alors
à
se
rapprocher pour pouvoir lui faire face.
Ce sera la rencontre du "Camp du Drap d'or", non loin de Calais.
Succession
de
fêtes,
de
tournois
et
de
festins
qui
ne
déboucheront
finalement
sur
aucun engagement précis.
Les
tensions
croissantes
avec
l'empereur
conduisent
à
la
reprise
de
la
guerre
en
Italie en 1523.
Lors
du
siège
de
Pavie,
en
1525,
François
1er,
est
fait
prisonnier
par
le
vice-roi
de
Naples.
De
Madrid,
où
il
a
demandé
à
être
transporté
pour
pouvoir
négocier
directement
avec l'empereur, il écrira à sa mère :
"De toutes choses ne me sont demeurés que l'honneur et la vie sauve".
François
1er,
obtient
finalement
sa
libération
contre
la
promesse
de
céder
la
Bourgogne
à
Charles
Quint,
avant,
une
fois
libéré,
de
décréter
ses
concessions
nulles et non avenues.
Pour
effacer
l'humiliation
de
la
défaite,
François
1er,
lance
une
autre
guerre,
déclarée à Charles Quint en 1528 et conclue rapidement par la "Paix des Dames".
L'Empire
turc
apparaît
alors
comme
la
nouvelle
puissance
menaçante
sur
les
marges du Saint Empire, et Charles Quint préfère avoir la paix du côté français.
La
Bourgogne
n'est
finalement
pas
cédée,
et
François
1er
paie
les
2
millions
d'écus
d'or
demandés
comme
rançon
pour
libérer
ses
deux
fils,
qui
avaient
pris
sa
place en captivité.
Inquiet
quant
à
lui
de
la
puissance
impériale,
François
1er
conclut
de
son
côté
une
alliance d'abord secrète.
Puis ouvertement déclarée avec le sultan Soliman le Magnifique (1494-1566).
Cette alliance couvre François 1er, de désaveu aux yeux des Occidentaux.
Elle
est
contraire
au
principe
selon
lequel
la
chrétienté
doit
être
unie
contre
l'infidèle !
En
1543,
le
corsaire
Barberousse
(1475-1546)
ira
jusqu'à
jeter
l'ancre
à
Toulon,
avec
l'autorisation du roi, qui compte sur son soutien pour une prochaine guerre en Italie.
Sur le plan intérieur, François le, renforce le pouvoir royal.
Il établit, grâce au concordat signé à Bologne en 1516, la mainmise royale sur l'Église.
S'ils
reçoivent
du
pape
l'institution
canonique,
les
évêques,
prieurs
et
abbés
sont
désormais nommés par le roi.
Le
fameux
édit
de
Villers-Cotterêts,
qui
fait
du
français
la
langue
officielle
des
documents juridiques, réforme aussi le système judiciaire.
Il
s'agit
de
contrôler
les
nominations
aux
bénéfices
ecclésiastiques,
et
notamment
l'âge des candidats, ce qui impose la tenue de registres.
Grâce
au
premier
Code
pénal
forestier,
François
1er
interdit
la
chasse
aux
roturiers
et la réserve aux gentilshommes.
La
chasse
est
en
effet
l'un
des
plaisirs
favoris
du
roi,
qui
fait
construire
le
château
de Chambord pour s'y livrer à sa guise.
François
1er
fait
par
ailleurs
transformer
le
château
de
Blois
et
le
château
de
Fontainebleau,
qui
se
dote
de
la
"Porte
Dorée"
et
de
la
"Galerie
François
1er", décorée de stucs par l'artiste Fiorentino Rosso (1495-1540), premier peintre du roi.
Protecteur
des
arts
et
des
lettres,
le
roi
fonde
le
Collège
royal,
doté
de
quatre
chaires,
et
où
l'on
enseigne
les
langues
anciennes,
l'ancêtre
du
Collège
de
France.