La liberté de culte fut l'une des causes majeures de la guerre de Vendée. Profondément religieux, les Vendéens, bien que dans leur grande majorité, ils aient souhaité d'importantes réformes en 1789, ont été très choqués par la Constitution civile du Clergé (12 Juillet 1790, qui faisait élire les évêques et curés par le peuple, lesquels devaient aussi prêter serment à cette Constitution et n'étaient donc plus des prêtres dépendants de l'église de Rome) qu'ils n'ont pas admise. En Janvier 1793, l'exécution du Roi Louis XVI les a révoltés et, comme dans d'autres parties de la France, de nombreux soulèvements sporadiques se sont produits. Le 24 février 1793, une Conscription de 300 000 hommes est décrétée par la Convention. C'est le détonateur qui déclenche une guerre civile qui va durer de 1793 à 1796, va faire des milliers de morts et générer des atrocités. La levée de cette armée décrétée par la Convention pour défendre la Révolution contre les autres pays d'Europe, entraina de nombreuses révoltes dans l'Ouest. Les troupes républicaines parvinrent à les limiter au nord de la Loire. Près de Laval, l'ancien faux-saulnier Jean Cottereau rallia ses hommes cachés dans la forêt en imitant le cri de la chouette. C'est de son surnom de Jean Chouan que naquit le terme de "chouanneries". Le 19 mars, l'armée républicaine fut mise en déroute en Vendée. La Vendée, qui désignait un espace plus vaste que le département actuel, englobant une partie du Maine-et-Loire, de la Loire-Atlantique et des Deux- Sèvres, devint le symbole de la contre-révolution à abattre. Une armée de 25 000 paysans-soldats se plaça sous les ordres du voiturier Cathelineau, du garde-chasse Stofflet, et des aristocrates Bonchamps, d'Elbée, Charette, La Rochejaquelein, Lescure ou Talmont.